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Mère de substitution psychologie
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Mère de substitution psychologie

  1. <span  class="bbp-author-name">midji</span>
    midji

    Bonjour, je réfléchis à la possibilité d’avoir un enfant par maternité de substitution. J’aimerais savoir quel genre d’évaluation psychologique est faite à la mère de substitution, et surtout, pourquoi. Quelle influence a-t-elle sur le processus de sélection? Est-ce que tous les pays réalisent les mêmes examens?

    20/02/2018 à 18:07
    Réponse
  2. Bonjour midji,

    Une évaluation psychologique va tout d’abord permettre à la candidate de réfléchir à ses motivations pour porter l’enfant d’une autre personne. C’est l’occasion de faire le point, ainsi que le moment de vérifier si elle bénéficie du soutien de son entourage.

    La plupart des pays demandent aux volontaires d’avoir déjà eu au moins un enfant au préalable, et ce pour deux raisons principales :

    – S’assurer qu’elles savent exactement ce que représente une grossesse (perturbations hormonales, aspects émotionnels, changements physiques, organisation pratique…)

    – Avoir une expérience de la relation materno-fœtale afin de comprendre les liens qui s’y tissent et de s’assurer qu’elles seront psychologiquement disposées à se séparer d’un bébé qu’elles auront porté pendant 9 mois

    Le test psychologique va donc permettre de s’assurer qu’il s’agit de personnes équilibrées et qu’elles sont préparées l’acte qu’elles vont accomplir. Un suivi psychologique est en général garanti tout au long de la grossesse.

    Vous trouverez plus d’informations en lisant l’article suivant : Psychologie de la mère porteuse.

    Veuillez remarquer que les parents d’intention devront également passer un entretien psychologique afin de s’assurer qu’ils sont préparés à accepter toutes les implications émotionnelles de la procédure, comme le fait de ne pas porter eux-même l’enfant.

    Certains pays sont plus exigeants concernant le test et le suivi psychologique, comme les États-Unis où toute l’attention médicale à la mère porteuse est détaillée dans le budget.

    Je me permets enfin de corriger une question de terminologie : plutôt de que mère de substitution, on va parler de gestatrice ou, comme la plupart des médias, de mère porteuse.

    J’espère vous avoir répondu

    21/02/2018 à 11:30
    Réponse