Si la mère porteuse éprouve des regrets avant le transfert d'embryons, le traitement peut être annulé sans problèmes, car la grossesse ne s'est pas encore produite. Le contrat signé par les deux parties au préalable doit déterminer les conséquences économiques de l'annulation, et si la gestatrice doit payer une indemnisation aux parents d'intention ou les examens auxquels elle a été soumise.
Si la mère porteuse regrette son acte durant les 9 mois de grossesse, la procédure sera celle qui a été stipulée par le contrat de gestation pour autrui.
Si le délai pour l'avortement est règlementaire, et que les parents d'intention sont d'accord, elle pourra avorter. En revanche, si l'avortement est impossible dû aux délais de grossesse, dans certains pays il est possible que les mères porteuses gardent le bébé. Dans d'autres, le recul est impossible et elle devra continuer la grossesse et remettre le bébé à l'accouchement.
Il est donc très important que toutes ces éventuelles situations soient bien détaillées dans le contrat de gestation pour autrui, par précaution.